L’uniforme est un outil de travail essentiel du policier. Il lui permet d’être visible et d’informer les citoyens qu’ils sont en présence d'une personne dont la fonction est de les protéger. Il a donc tendance à générer un sentiment de sécurité chez le citoyen.

L’uniforme représente également l’autorité et le professionnalisme. Il favorise donc généralement le respect et la coopération volontaire chez le citoyen.

La condition de l’uniforme de police peut aussi avoir un impact sur la perception que le policier est compétent et professionnel. Un uniforme mal entretenu ou malpropre n’inspire pas confiance aux citoyens :

"Comment ce policier peut-il protéger la population s’il n’est même pas capable de prendre soin de lui-même?”.

Ceci peut les amener à moins respecter l'agent et à collaborer moins aisément. Des suspects peuvent même entrevoir ce signe d'insouciance et d'incompétence policière comme une vulnérabilité et tenter alors de résister plus vivement à leur arrestation.

L’uniforme permet également d’assurer une apparence de neutralité et d’impartialité, car il ne laisse généralement pas transpirer les opinions personnelles (politiques ou religieuses) du policier.

Inversement, des altérations à l’uniforme faites par un policier pourraient donner l’impression qu'il n’exercera pas ses fonctions de façon désintéressée et ne traitera pas tous les citoyens de la même façon. Cette impression de manque de neutralité est particulièrement problématique en ce qui concerne la profession policière, car les décisions prises et les actions entreprises par le policier sont souvent discrétionnaires et peuvent avoir un impact potentiellement majeur sur la vie des citoyens.

Perceptions de citoyens tirées de plaintes

👉 “J’ai été extrêmement troublée de voir des policiers ayant modifié leur uniforme pour y ajouter un symbole politique associé à des groupes haineux et à des suprémacistes blancs au parc ce matin. “

👉 Une plaignante mentionne qu'elle travaillait dans un bar en tant que barmaid. Un homme habillé en civil serait venu derrière le bar pour parler à son gérant. Elle lui aurait dit qu'il ne pouvait pas être derrière le bar et de retourner de l'autre côté. Elle précise qu'elle ne pouvait pas savoir que la personne derrière le bar était policier, car il était en civil et ne s'était pas identifié.

👉 La plaignante utilisait son cellulaire au volant. Un policier s'est présenté à sa porte de passager pour lui signifier, mais il n'était pas habillé en uniforme. Il lui a montré une pièce d’identité, mais elle a eu peur et n'a pas voulu lui parler.

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