Prévention

Les amies interpellées

Les amies interpellées

 

Version des faits de la plaignante (tirée de sa plainte)

La plaignante et son amie assises sur le bord de la rue. Une voiture de police arrête. Elles veulent continuer leur chemin. Le policier A l'empêche d'aller plus loin. Il lui demande à quelques reprises ce qu'elles faisaient. Elles ne répondent pas, car elles ne faisaient rien de mal. Le policier A les pousse et commence à crier. Il lève le poing comme s'il allait en frapper l'amie de la plaignante. La plaignante s'interpose. Le policier B prend son amie et la jette au sol. L’agent fait mal à l’amie et la plaignante ne sait que faire. La plaignante veut s'approcher, mais le policier A lui fait une clé anglaise et la pousse sur la voiture et la menotte. Son amie panique et ne veut pas entrer dans la voiture de police. L'agent A l'insulte. Il lui dit qu'elle est stupide et conne. Ils amènent l’amie au poste. Deux autres policiers ramènent la plaignante chez elle et entrent chez elle et vont avec elle dans sa chambre. Elle croit qu'ils ont besoin d'un mandat, mais le policier dit qu'il a le droit car elle est en état d'arrestation. C'est la première fois que quelqu'un lui dit qu'elle est en état d'arrestation. Elle n’a jamais eu les motifs. 
 

Version des faits des policiers (tirée de documents opérationnels policiers)

Les policiers voient les deux femmes, vont les voir pour savoir si quelque chose ne va pas puisqu’une d’entre elles semble pleurer et être mal en point. L'amie de la plaignante aurait regardé un des policier d'un air confus, si bien que le policier se demandait si elle était intoxiquée ou souffrait de troubles de santé mentale. La plaignante a alors commencé à insulter les policiers. L’amie a commencé à crier et elle aurait chargé le policier et l'aurait poussé. Il s'en est suivi d'une altercation dans laquelle le policier repousse la plaignante en lui ordonnant de reculer. Il décide alors de lui mettre les menottes. L’amie résiste tant bien que mal à son arrestation. Lorsqu’elle est assise dans le véhicule de patrouille, elle donne des coups de pieds violents et continue à hurler sans arrêt. Le policier A soutient avoir dit à l’amie qu’elle était arrêtée pour voies de fait contre un policier et entrave. Les droits ont été lus.

 

Comment cette plainte fut traitée?

Une conciliation a été décrétée puisque la plaignante allègue plusieurs manquements au Code de déontologie des policiers du Québec. La plaignante ne s'est toutefois pas présentée à la rencontre, ce qui a mené à la fermeture du dossier.

 


 

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Commissaire à la déontologie policière

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