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Saviez-vous que...

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La tendance à la hausse des plaintes en déontologie policière se poursuit

Le nombre de plaintes en déontologie policière a connu une hausse relativement normale depuis le début de la pandémie (hausse d'environ 15% par année). Cette hausse équivaut à la réception de plaintes supplémentaires directement liées à la pandémie de COVID-19 et à l'application de mesures sanitaires.

 

Facteurs favorisant une hausse de plaintes

D'une part, nous aurions cru que cette hausse serait plus drastique considérant :

  • Une plus grande visibilité du Commissaire à la déontologie policière, causée entre autres par une plus grande médiatisation (via médias traditionnels ou sociaux) d'incidents avec manquements potentiels au Code de déontologie des policiers du Québec.
  • Une hausse du mécontentement citoyen contre les figures d’autorité (gouvernement, police, etc.) en raison de la pandémie et contre les mesures sanitaires en général, qui rendrait ceux-ci plus enclins à déposer une plainte en déontologie policière après avoir fait l'objet d'une intervention policière qu'il considère injuste et abusive.
  • Les interventions policières sont probablement plus difficiles à réaliser depuis le début de la pandémie, entre autres parce que les citoyens auraient tendance à moins coopérer. Plus les interactions avec le public sont difficiles, plus les policiers et autres agents de la paix sont à risque de commettre des manquements au Code de déontologie policière (ex. : perdre patience et manquer de respect au citoyen, appliquer une force plus grande que nécessaire).
  • La santé psychologique de certains policiers, policières et d’autres agents de la paix s'est potentiellement dégradée en raison des impacts négatifs de la pandémie sur leur vie personnelle et professionnelle, les prédisposant davantage à adopter un comportement à risque et à commettre des manquements au Code de déontologie policière.

 

Facteurs favorisant une diminution de plaintes

D'autre part, nous avons toutefois comme hypothèse que la diminution du nombre de rassemblements entre citoyens et la réduction de la circulation routière a entraîné une diminution du nombre d'interventions policières menant généralement au dépôt de plaintes en déontologie policière.

Qu'en pensez-vous?

 


 

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