En raison de notre mandat actuel, nous recevons peu d'exemples flagrants de modèles à suivre. Or, nous souhaitons réaliser pleinement notre mission de promouvoir le professionnalisme policier. Nous comptons donc sur vous pour nous fournir de tels exemples. En attendant, voici une plainte en déontologie policière qui a non seulement fait l'objet d'un refus, mais a également donné lieu à une lettre de félicitations du Commissaire adressée à l'agent visé ainsi qu'au directeur du Service de police de la Ville de Montréal.
Monsieur X relate avoir reçu un constat d’infraction à la suite de son interpellation survenue le XX septembre 20XX alors qu'il effectuait un déménagement. Il reproche l’intégralité de l’interpellation, notamment le bien-fondé du constat, l’attitude et la conduite du policier X. Il allègue avoir été victime d’un abus de pouvoir et que le policier aurait porté atteinte à sa réputation, à sa jouissance de vivre ainsi qu’à l’empêcher de faire son travail (déménageur).
Nous avons examiné avec soin les allégations de la plainte et procédé à des vérifications à partir des documents opérationnels pertinents.
Le policier X a été appelé à se rendre sur les lieux pour un autre motif. Lors de son arrivée, il aurait discuté avec la cliente du plaignant de l’emplacement du véhicule de déménagement. Cette dernière l’aurait informé qu’ils terminaient le déménagement dans deux minutes. Environ vingt minutes plus tard, le policier aurait vu le plaignant assis alors que le camion était toujours sur la piste cyclable.
En soutien à sa plainte, le plaignant nous a transmis une vidéo de l'intervention policière.
Voici une description de l’intervention :
Après visionnement de cette vidéo, nous avons constaté que l'agent X est demeuré, malgré les provocations du plaignant, calme, courtois, en plein contrôle de la situation et mesuré dans son intervention.
Nous considérons que cette intervention est un modèle à suivre.
L'agent X a, à cette occasion qui peut à première vue paraître banale, respecté le Code de déontologie des policiers du Québec et également offert à la population un service professionnel et de grande qualité.
Ainsi, la plainte fut refusée et le Commissaire a transmis une lettre au directeur du SPVM soulignant la bonne conduite du policier, pouvoir qu’il détient en vertu de l’article 188(2) de la Loi sur la police. Le Commissaire est particulièrement enclin à faire usage de ce pouvoir lorsqu’il détient une représentation vidéo de l’intervention.
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